Rapport sur le projet de réforme de la loi sur les faillites

  • Il favorise le refinancement des entreprises et les accords de pré-faillite, et concilie la satisfaction des créanciers avec le rétablissement de la situation de solvabilité des entreprises.
  • Il permettra au débiteur de trouver des solutions en dehors du processus de faillite et de décongestionner les tribunaux de commerce.
  • Des pouvoirs plus étendus sont accordés aux administrateurs de faillite, exigeant par conséquent une plus grande responsabilité de leur part, le tout pour garantir la viabilité de l'entreprise ou, le cas échéant, la solution la plus rapide au processus de faillite.

Le Conseil des Ministres a reçu un rapport du Ministre de la Justice sur le projet de loi de réforme de la loi sur les faillites, continuation de celle réalisée à travers le décret-loi royal sur les mesures urgentes en matière fiscale, financière et de faillite, du 27 mars. 2009.

Après l'approbation de cette règle, afin de procéder à une réforme plus profonde et équilibrée de la loi sur la faillite, une section spéciale de la Commission générale de codification a été créée, composée de dix-sept experts issus de différents milieux professionnels juridiques et économiques. La proposition de cette Section Spéciale constitue la base de ce qui est présenté aujourd'hui comme le Projet de Loi visant à réformer la Loi sur la Faillite.

L'Avant-Projet, basé sur le maintien des principes essentiels de la Loi actuelle, propose de normaliser le rôle de la concurrence et de la constituer comme un instrument au service de la viabilité des entreprises et pas seulement comme une formule de leur liquidation lorsque ils rencontrent des difficultés.

La réforme va plus loin dans la simplification, en rationalisant et en réduisant le coût du processus de concurrence.

Parmi les aspects les plus pertinents des réformes proposées figurent :

  • La mise en place d'alternatives au concours.
  • L’élaboration de la procédure abrégée ou simplifiée.
  • L'administration des faillites.
  • Réformes en matière de travail.